C’est à Motoco qu’il a pris ses quartiers, mais c’est en ville qu’il aime se réaliser.
C’est dans l’antre de son art, que l’équipe d’Incr a eu le plaisir de rencontrer l’artiste mulhousien Pierre Fraenkel.
Originaire de Gap, c’est en voulant rejoindre leur famille en Belgique, que la Fraenkel family a posé les valises à mi-chemin, en Alsace, à Mulhouse.
En novembre 88, à l’âge de 16 ans, devant l’hôtel Mercure sur le parvis de la gare, que Pierre se dit “C’est New York ici!”.
Après 3 années aux beaux-arts, à Nancy, puis à Paris, son envie d’être artiste l’a poussé à revenir ici.
Un artiste oui, comme le commerçant du coin, vivant avec passion.
es débuts ont ressemblé à des œuvres conceptuelles, sans galerie où les exposer.
Puis en 2001, il eu besoin de trouver son public. Celui-ci l’attendait dans les rues, de Mulhouse et d’ailleurs.
« Si j’ai rien, au moins j’ai un public.»
Il commença a découvrir ce qui allait devenir sa signature, en commençant par le collage de photos en A3, la nuit, à la lueur des reflets lumineux de la ville. Cet essai street art n’a pas été concluant, car l’interprétation qu’on faisait de ses œuvres n’étaient pas le message qu’il voulu faire passer.
Et quoi de mieux que les mots pour orienter une interprétation clairement ?
Jouer avec les mots ou jouer d’eux.
En tant que dyslexique, les mots sont ce qu’ils sont, dans leur plus simple appareil. Depuis toujours, il écrit ce qu’il entend.
Et c’est ainsi que le premier message posé dans les rues a été
« le temps du monde fini commence », rue du manège, quartier Fonderie. Les allers-retours phonétiques commencèrent.
«...ce que j’écrivais n’avait pas d’importance mais les gens retenaient que je l’écrivais mal...»
Il ne s’y était pas préparé et pourtant, une fois sa dyslexie sur la place publique, il l’afficha pendant 10 ans sur les panneaux d’expression libre. Pas moins de 300 panneaux ont été pimpés, pour le plus grand bonheur des badauds, avec comme fond blanc, le verso des affiches du Noumatrouff réutilisées.
En sillonnant les routes françaises, à bord de son Kangoo, à la recherche de panneaux à baptiser, il était en quête d’une typo d’écriture, SA typo. Armé d’un pinceau, Pierre Fraenkel créa la fameuse et l’unique, qu’on reconnait tous.tes aujourd’hui.
Cette fois-ci en plein jour, l’expression “A prendre par cœur” et “à quelque part” prirent vie sur des panneaux de signalisation. Oui oui, et on vous spoil pas mais il existe même une vidéo sur Facebook de ce moment d’art urbain.
La mairie de Mulhouse et Pierre Fraenkel se sont mis d’accord pour habiller l’arrière de quelques panneaux de direction. Mais si, nous en sommes sûr, vous les avez déjà croisé : “Je préfère de loin être près de toi”, “i love you tout” ou encore “Tout naît pas fini !”.Dans la même idée d’exploiter l’espace urbain pour y exprimer son art, au court de vos balades, c’est au sol que vous pouvez y lire des messages inspirants, posés là grâce à des pochoirs.
« Le message fou le camp avec les pas des gens et je trouve ça génial »
Grâce aux réseaux sociaux, d’autres villes souhaitent collaborer avec l’artiste : Clermont Ferrand, Gap, Nancy...
L’autre projet qu’aime réaliser Pierre est le mapping sauvage. Vous ne voyez pas ? L’idée est de projeter sur des bâtiments publiques ou privés du patrimoine, des motifs style textile. Par exemple la projection sur le learning center de Mulhouse ou encore la projection sur un silo à maïs.
Il organise des sessions de projection « type Free party » où il donne rdv 24h avant aux gens via son groupe de discussion Mulhouse land drive.
Son travail vous inspire ? Rendez-vous à l’Office du tourisme, à la boutique de créateurs l’Artichaud ou encore dans 1 mois au marché de noël.
A force de vouloir écrire partout, vous pouvez vous procurer un mug, un torchon (beaucoup trop stylé avec des mises en scène sérigraphiées) ou encore un tablier « c’est kiki commande ».
Stay tuned : prochain gros projet avec le SIVOM avec comme sujet
« le tri la planète l’avenir » pour pimper les conteneurs.
Le goût du talent et de la créativité
C’est clairement le goût des confitures Poline !
Un sentiment de bonheur, de bienveillance et d’amour à partager à l’apéro entre amis ou en famille.
Nous avons rencontré il y a quelques semaines maintenant Marion, qui est l’une des “moitiés” de Poline. La moitié communicante et pétillante. Elle nous a raconté l’histoire de ses confitures avec passion et ambition. Et c’est avec amour et sororité qu’elle nous a décrit Margaux (vous l’aurez deviné) la 2ème moitié de Poline. La moitié créative et discrète du binôme.
À elles deux elles ont révolutionné notre vision de ces petits pots de grand- mère régressif et plein de souvenirs d’enfance, avec des goûts modernes et percutants. Des associations dingues qui vont pimper tes apéros.
Alors même si ces derniers jours nous les voyons sur tous nos écrans, je vais tout de même vous faire un petit résumé de leur histoire, parce que c’est émouvant et captivant.
Tu prends 2 mamies qui déchirent, de la transmission, une bonne rencontre et bam ça fait (je t’ai entendu) POLINE !
Margaux et Marion se sont rencontrées durant leurs études et ont créé des liens plus étroits durant un stage de 6 mois au Mexique ! On aperçoit déjà les prémices de leur ouverture d’esprit et culturelle qui les ont amené à repousser les limites des épices et du goût avec toujours moins de sucre.
Bref, reprenons. Au retour de ce voyage, lors d’une visite de Margaux à Paris (où vivait Marion) elles se sont lancées à la recherche d’une confiture de poivron pour un apéro entre ami.es (on y revient toujours à cet apéro) : ÉCHEC.
L’étincelle est là. Les amies devinrent associées et POLINE est née, pour le plus grand plaisir et la grande fierté de mamie Jacqueline et mamie Paulette (D’ou POLINE d’ailleurs 😉)...
Ces deux incroyables nanas très différentes mais complémentaires sont devenues il y a quelques semaines championnes du monde de la confiture et on fait rayonner le talent alsacien au-delà des frontières !
Bon, pour faire simple, si tu veux goûter ces petites pépites, tu peux en shopper directement en ligne juste ici 👇